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 Cotonou,  la salle de formation du Royal hôtel a abrité le quatrième atelier de formation avancée aux outils LSIPT (définition des sigles)et GLEAM-i qui s’est tenu du 09 au 13 juin 2025.Cette formation de 5 jours, organisée par la FAO en partenariat avec le Comité inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS) avec le soutien de la Banque mondiale s’inscrit dans le cadre du Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel (PRAPS-2).

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Cet atelier, qui a réuni plusieurs experts en élevage et des économistes de la FAO dont leurs apports sont indispensables pour la meilleure compréhension des participants, vise à renforcer significativement la qualité des données relatives au pastoralisme dans la sous-région au niveau économique comme au niveau environnemental.

HOUNDETONDJI Sagbo Damien, expert en suivi évaluation au niveau de la coordination régionale du projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel qui est coordonné par LSIPT(comité permanent inter-États de lutte contre la sécheresse dans le Sahel),a fait savoir à travers ses propos, qu’il est question vraiment de conduire des études prospectives pour aider les politiques à la prise de décision avec deux outils. Le premier outil qu’on appelle outil d’aide à l’investissement et à l’élaboration des politiques dans le secteur de l’élevage qu’on appelle en acronyme LSIPT et le deuxième GLEAM-i. <<c’est le modèle mondial interactif d’évaluation environnementale dans le secteur de l’élevage. Ces outils contribuent vraiment à réaliser des études d’analyse prospective dans le secteur de l’élevage en particulier dans le secteur du pastoralisme>> a t-il affirmé

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D’après l’expert en suivi évaluation, ce quatrième atelier de formation avancée au profit regroupe 09 pays dont trois pays côtiers que sont le Bénin, la Côte d’Ivoire et puis le Togo et les six autres pays d’intervention le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Sénégal, le Tchad et puis le Niger. C’est tout un processus qui est mis en place pour atteindre l’objectif.

<<Il y a maintenant les étapes qui ont suivi la  collecte  des données et appliquer ça sur le logiciel au fur et à mesure qu’on on collecte les données. Et à ce quatrième atelier, les participants vont contribuer à élaborer les documents prospectifs à partir des données collectées et pour permettre vraiment aux décideurs d’avoir des informations de prise de décision en temps réel>> déclare t-il.

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<<Après ce quatrième atelier, il y aura vraiment un atelier bilan de synthèse et de finalisation des documents qui seront élaborés et ces documents seront retournés à tous les pays et leur permettront d’avoir vraiment les informations nécessaires pour prendre des décisions>> a déclaré HOUNDETONDJI Sagbo Damien.

Le représentant du Burkina Faso et participant à cet atelier, COULIBALY SOUMAILA ingénieur, explique dès sa prise de parole que le processus de formation de LSIPT a débuté en 2023 et s’est poursuivi jusqu’à aujourd’hui qui est le quatrième atelier. Les  pays participants devront contribuer de manière à fournir les données qui servent à modéliser et à faire la prospection des systèmes d’élevage dans leurs différents pays. Car le secteur de l’élevage contribue beaucoup à la sécurité alimentaire dans la sous-région. Cependant ce secteur fait face à de nombreuses contraintes qui en tout cas limitent son développement. <<nous avons parlé un peu des impacts de la sécheresse, des systèmes de l’insécurité qui pèsent un peu dans la sous-région et aussi la compétition autour des ressources naturelles notamment avec d’autres secteurs dont l’agriculture et l’urbanisation grandissant>> a t-il affirmé

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Ces résultats pourront impacter dans les jours à venir après la formation le secteur concerné parce qu’en général dans les différents pays qui participent à ce processus là, il  manque réellement d’outils pour pouvoir projeter en réalité la production de l’élevage.<<Alors ce soutien là vraiment est une occasion plus que jamais pour permettre à nos participants de pouvoir faire la modélisation de nos systèmes d’élevage et de faire une projection afin de pouvoir formuler n’est-ce pas des projets à l’endroit de nos autorités pour en tout cas améliorer les conditions de production de ce secteur dans la sous-région.>> A t-il indiqué

Cependant l’outil peut nous permettre de faire des modélisations pour projeter un peu nos systèmes de production et qui parle de projection des systèmes de production parle de créer des conditions favorables pour la production.<<Alors donc si en réalité on a beaucoup de conflits agriculteurs éleveurs parce qu’on n’a pas pu se créer des zones de production de l’élevage, Alors avec ces outils par exemple, on va voir que pour pouvoir apporter une réponse adéquate aux questions de ces éleveurs, il va falloir créer des zones pastorales, des zones de production qui sont vraiment dédiées

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 dans ce secteur-là. Nous pensons que effectivement si nous arrivons à arriver à cet état de faits, créer des zones pastorales pour les éleveurs, ça va réduire un peu les conflits agriculteurs éleveurs. Vous savez, c’est parce que les animaux n’ont pas d’espace dédié à leur production qu ‘ ils se retrouvent souvent en train de commettre des dégâts dans les champs des agriculteurs ce qui crée les conflits. Mais si on arrive à dédier des espaces à ces types de production, nous pensons que effectivement que ça va réduire les conflits agriculteurs éleveurs>> À t-il poursuivi

EBOUBI RIDA Cheikh ingénieur agronome, représentant de la Mauritanie explique les réalités des pays qui justifient cette formation. Et pour l’ingénieur en production animale, la Mauritanie par exemple est un pays sahélien, où l’élevage est caractérisé par un cheptel très important, des animaux des ruminants. Il y a des prairies et des parcours considérables en Mauritanie.Et cet  outil, la LSIPT, c’est un outil qui pourra aider à investir dans le domaine de l’élevage. C’est-à-dire, voir les capacités qu’il y a, voir les les moyens qu’on peut utiliser pour vraiment promouvoir le la situation de l’élevage en Mauritanie. Il poursuit en expliquant que pour atteindre l’objectif, c’est un processus qui est respecté.<<c’est le quatrième atelier en fait, on a passé trois ateliers en avant. Le premier c’était organisé à Nouakchott, c’était l’atelier de l’ouverture. Les participants ont été choisis selon leur emplacement dans l’administration centrale et leur spécialité dans le domaine de l’élevage. Donc le premier atelier c’était souvent sur la méthodologie de collecter les données suivant les besoins qu’on a dans l’outil et bien savoir comment manipuler ces outils et interpréter les données à l’outil. Le second atelier qui était organisé à Togo Lomé, est basé sur l’étude économique et financière des données déjà saisies au premier atelier. Et le troisième atelier à Ghana c’était de savoir les scénarios qu’on peut anticiper pour résoudre un problème concernant une crise sanitaire, soit alimentaire, soit crise de sécheresse. Et ce dernier atelier s’est fondé sur les investissements. C’est-à-dire en cas de sécheresse ou de crise comment on peut anticiper, comment on peut faire pour résoudre ces problèmes, ces problèmes concernant une sécheresse, une mortalité du cheptel ou bien des raretés de produits. Pour notre contribution nous, pour la Mauritanie, on a essayé de collecter le maximum de données concernant  l’élevage, les typologies, c’est-à-dire les classes d’âge des différentes catégories. on a fait le Feed Balance Sheet, c’est-à-dire le bilan adéquat entre les disponibles et les besoins de notre cheptel. Et via ces données, on peut les analyser via l’outil LSIPT pour savoir comment on peut anticiper à tout problème, à tout prochain problème qui peut vraiment avoir une influence sur le système de l’élevage en Mauritanie>> à faire savoir EBOUBI RIDA Cheikh

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Selon lui, ces données LSIPT constituent un outil d’aide à l’investissement, c’est un plaidoyer auprès des décideurs. Donc, toute fois où on a des crises, ou des aléas, on peut convaincre les décideurs, même le gouvernement, les décideurs, les bailleurs d’intervenir au bon moment. C’est-à-dire, cet outil ça va vraiment analyser la situation qu’on a, les scénarios qu’on a, les interventions qu’on vise à faire pour pouvoir convaincre les décideurs, les bailleurs d’intervenir au bon moment. C’est une sorte d’anticipation.

TOUKA Abakar un fonctionnaire chercheur, participant au nom du TCHAD nous explique l’importance de cette formation et de sa  mise en œuvre << il faut savoir que cette formation est très intéressante, très importante parce que nous sommes en train de former sur un outil qu’on appelle l’Apset. C’est un ensemble d’ outils qu’on suit pour aider les pays à faire évaluer les impacts sur l’économie et développer des stratégies afin de mieux orienter surtout les systèmes d’élevage et aussi attirer les acteurs dans le cadre d’investissement. ‘Et la mise en œuvre c’est important parce que c’est un outil que la FAO, la Banque Mondiale, le CIRAD, sont en train de vulgariser au niveau régional. Et chaque pays est choisi afin de se présenter comme formateur. Donc c’est un outil que nous sommes entrain de vulgariser. C’est très intéressant, nous essayons quand même de le faire chacun dans nos pays>>

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Il est prévu une phase de restitution quand même au niveau des pays après ces ateliers-là pour pouvoir mettre les autres acteurs du secteur au même niveau d’information.<il y aura une restitution à la fin des ateliers. Une restitution qu’au niveau du pays avec la FAO Tchad, avec les ministères, d’autres acteurs ensemble. être ensemble pour quand même faire des restitutions au niveau national>> a- t-il lâché.

Le chercheur continue en affirmant que l’ensemble ces  données collectées suscitent de l’espoir chez eux car  les problématiques qui sont  soulevées aujourd’hui auront de solution du moment que le Tchad est un pays d’élevage par excellence. Et ces  perspectives sont plus importantes afin  d’ attirer surtout les investisseurs publics ou privés, d’autres partenaires pour nous rapprocher afin de mieux investir pour le Tchad.

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Manon Hamon, vétérinaire , assistante technique de la FAO explique le projet au début de la présentation. Le projet d’assistance technique donc vise à former donc les neuf pays qui sont bénéficiaires de ce projet à des outils que propose la FAO  pour argumenter, construire un plaidoyer pour investir dans l’élevage, pour  construire des axes stratégiques, des priorités transformer vraiment accompagner la transformation du secteur de l’élevage de manière durable.En proposant un argumentaire chiffré que ce soit en termes de retombées économiques pour l’éleveur. quelle que soit l’intervention que vous allez choisir dans le secteur de l’élevage.

La vétérinaire nous fait savoir comment se fera la mise œuvre des résultats après la formation.<< Alors il y a eu un énorme travail de recueil de données de la part des pays, on sait très bien que la difficulté c’est de trouver, d’avoir des données et on a fait un gros travail avec chacun des neuf pays de manière participative et et collégiale. Donc on arrive à construire finalement une description de ces systèmes agropastoraux dans les neuf pays.Donc de construire des interventions et des argumentaires, des plaidoyers pour investir dans le secteur d’élevage.On espère que cet argumentaire pourra accompagner la prise de décision.C’est un type d’argumentaire et de plaidoyer qui pourra accompagner la décision auprès des ministères de l’élevage mais aussi ministères des finances qui ont des bailleurs de fonds aussi pour convaincre davantage d’investir dans l’élevage au vu des des retombées positives>> à expliqué Manon Hamon

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La FAO et ses partenaires espèrent un impact positif sur le secteur élevage de chaque pays participant et confirment leurs engagements en faveur du développement durable du pastoralisme en Afrique de l’ouest avec ces outils innovants.

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